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5ème édition de « Ingénieur.e ? C’ pour Moi…

Le 27 novembre : L’association Femmes Ingénieures organise la 5ème édition de « Ingénieur.e ? C’ pour Moi ! ». Cet événement immersif et gratuit, il est labellisé Semaine de l’Industrie, en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale et la Fondation Femmes@Numérique. L’objectif est de « faire découvrir la diversité des métiers d’ingénieurs et de susciter des vocations scientifiques, notamment chez les jeunes filles. Il s’adresse aux :

  • visiteurs, parents, partenaires ou simples curieux souhaitant découvrir les métiers de l’ingénierie.
  • établissements scolaires (collèges à partir de la 4ᵉ et lycées),
  • aux professionnel·le·s et étudiant·e·s souhaitant intervenir,

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Digital Skills EU Days 2025

Tracer la voie pour les femmes dans le numérique !
L’Europe se penche sur l’avenir des compétences numériques, et la place des femmes dans ce secteur est au cœur des discussions. Du 12 au 14 novembre 2025, Bruxelles accueille les Digital Skills EU Days, un événement phare qui rassemble décideurs politiques et acteurs clés pour façonner les futures académies de compétences numériques avancées à travers le continent.
Ces trois jours intègrent le Women in Digital Summit, soulignant l’engagement de l’Union Européenne à combler l’écart numérique et l’urgence de renforcer la présence féminine dans les technologies, où moins de 20% des spécialistes en TIC sont des femmes :
Cet événement coïncide également avec la publication du Women in Digital Index 2025, un outil de référence essentiel pour mesurer et comparer les progrès de l’inclusion des femmes dans l’économie numérique à travers l’UE.

Focus sur le panel : « Steps for change – plotting the pathway for Women in Digital »
Ce panel est l’occasion d’échanger sur les actions et stratégies concrètes indispensables pour renforcer durablement le rôle des femmes dans le secteur numérique européen. Pour Cyberelles, ce sommet auquel Samia Ghozlane participera, représente une plateforme essentielle pour :
– Améliorer l’équilibre hommes-femmes.
– Encourager les filles et les jeunes femmes à choisir les filières STIM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques).
– Soutenir l’accès des femmes aux rôles de leadership en technologie.

L’objectif de l’Europe est d’atteindre 20 millions de spécialistes en TIC d’ici 2030, tout en assurant une meilleure mixité. Pour Cyberelles, ce sommet représente une plateforme essentielle pour créer des liens stratégiques avec les autres réseaux féminins de la Tech et partager les meilleures pratiques et les initiatives qui fonctionnent pour l’égalité numérique.

Vous pouvez suivre les discussions et les avancées de l’événement en direct : https://lnkd.in/e8xB-BKP

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TechPourToutes

TechPourToutes s est une initiative soutenue par l’État qui propose un dispositif complet gratuit d’accompagnement aux jeunes femmes de 15 à 25 ans voulant découvrir les métiers techniques du numérique ou, souhaitant commencer ou poursuivre des études supérieures dans le numérique. Ce dispositif leur apporte l’ensemble des ressources nécessaires pour définir leur projet, accéder aux formations visées, y réussir pleinement puis s’insérer le mieux possible dans l’univers professionnel du numérique.

TechPourToutes se concentre sur les formations initiales à l’informatique et au numérique en France, toutes filières confondues, publiques ou privées, courtes ou longues, du bac+1 au bac+5.  Ces formations, comprenant des niveaux variés (du BTS au Master ou Titre d’ingénieur) et se préparant dans des universités, lycées, IUT ou grandes écoles, doivent être diplômantes. Les diplômes décernés doivent être reconnus et contrôlés principalement par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Plus d’informations sur le site TechPourToutes

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Cybersécurité et intelligence artificielle : quelle place pour les…

Aurélie Jean, docteure en sciences et co-fondatrice d’INFRA, entreprise spécialisée dans la détection précoce du cancer du sein par intelligence artificielle, et Nolwenn Le Ster, ingénieure et responsable des équipes cybersécurité chez Almond, partagent leur parcours, les obstacles rencontrés et les leviers pour que davantage de jeunes filles osent se lancent dans ces filières.

>Lire l’article sur le site info.gouv.fr

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Bourse STEM’ Pulse de la fondation Siemens France

A l’occasion des 175 ans de Siemens en France, La Fondation Siemens France s’engage concrètement en faveur de l’égalité des chances et de la diversité dans les carrières scientifiques et technologiques.
En partenariat avec l’association La Puissance du Lien, un programme de bourses inédites de 175 000 euros est lancé pour accompagner sur trois ans des femmes étudiantes, entrepreneures ou en reconversion (femmes +45 ans) dans les domaines des STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques). Au-delà du soutien financier, ce programme leur offrira un accès à un réseau de mentorat, de rôle modèles et d’expert·es engagé·es, au travers d’un écosystème d’associations partenaires.
Ouverture des candidatures :
15 septembre – 15 novembre 2025

>Plus d’informations sur le site de l’association La Puissance du Lien

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Les femmes, l’IA et la Tech

Le Think & Do Tank Marie Claire organise le vendredi 24 octobre un événement sur le sujet de l’intelligence artificielle et ses enjeux, particulièrement pour les femmes. Cette session abordera plusieurs questions au cœur de l’actualité :

  • L’IA, révolution du 21ᵉ siècle ? État des lieux et enjeux pour les femmes
  • Biais et représentations dans l’IA : quelles menaces pour les femmes et comment les corriger ?
  • L’IA, levier d’émancipation et vecteur d’égalité ?
  • La place des femmes dans la conception et les métiers de l’IA et la Tech : où en est-on ?
  • Éthique, gouvernance et souveraineté numérique : comment construire une IA plus inclusive et alignée avec nos valeurs ?

Pour plus d’informations et inscription

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Une histoire des femmes & la Tech

Les femmes et la Tech : une vielle et belle histoire
Elles s’appellent Ada Lovelace, Grace Hopper, Hedi Lamar, Mary Keller, Margaret Hamilton, etc. ce sont toutes des pionnières de l’Internet et de la Tech en général.
Commençons par Ada Lovelace qui a créé le premier programme informatique en 1843. Elle a réalisé les premières ébauches d’une écriture formelle des instructions à employer avec une machine analytique pour réaliser des calculs donnés. Fille du poète britannique (lord Byron) et d’une mathématicienne (Anne Isabella Milbanke), Ada Lovelace a collaboré avec le mathématicien Charles Babbage, inventeur d’un système mécanique considéré comme le précurseur des ordinateurs.
Passons à Hedy Lamarr actrice, productrice de cinéma qui a joué avec les plus grands réalisateurs  King Vidor, Victor Fleming, Cecil B. DeMille, etc. Mais outre sa carrière réussie au cinéma, elle a marqué l’histoire scientifique car Hedy Lamarr est aussi inventrice. Elle a déposé en 1941 un brevet pour sécuriser les télécommunications, toujours en usage dans les liaisons wifi et bluetooth.
En 1945, Kay McNulty, Betty Jenning, Betty Snyder, Marlyn Meltzer, Fran Bilas, Ruth Lichterman, surnommées les «ENIAC six», ont été les premières à programmer l’ENIAC, l’un des premiers ordinateurs de l’histoire. L’ENIAC est l’acronyme de l’expression anglaise Electronic Numerical Integrator And Computer – Ordinateur et Intégrateur numérique électronique.
Quant à Grace Hopper, elle a imaginé la notion de «compilateur» en développant le premier modèle d’ordinateur en 1952. Elle a ainsi créé le premier compilateur, un programme capable d’associer un code source et un langage plus accessible pour les développeurs.
Mary Keller, elle, soutient la première thèse en informatique. Alors que les femmes n’avaient pas le droit d’accéder aux centres informatiques, elle participe au développement du BASIC et obtient un doctorat en 1965.
Margaret Hamilton, cette informaticienne, à qui on doit le terme de « software engineering », mais surtout c’est elle qui conçut le système embarqué du programme spatial de la mission Apollo 11 au cours de laquelle, pour la première fois, des hommes se sont posés sur la Lune, le 21 juillet 1969.
Comme on le voit du 19e siècle jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, la programmation est essentiellement effectuée par des femmes. Dans les années 50, la moitié des effectifs du secteur informatique sont des femmes. Les femmes resteront d’ailleurs majoritaires jusqu’à dans les années 70. Dans les années 80, 40 % des diplômes informatiques étaient délivrés à des femmes en Europe et aux États-Unis.
Dans les années 1990, deux phénomènes sont déterminants dans la chute du nombre des femmes dans les filières numériques :
1/La montée en puissance de l’informatique qui est devenue un enjeu stratégique pour les entreprises et les États. Elle a ainsi gagné en prestige et les hommes s’y sont engouffrés en masse au détriment des femmes.
2/L’apparition des ordinateurs individuels a permis d’équiper quasi exclusivement des hommes (les pères et leurs fils) au sein des foyers.
Or l’histoire démontre que lorsqu’un champ de savoir prend de l’importance dans le monde social, il se masculinise. A ce sujet, découvrez le livre très intéressant Les oubliées du numérique de Isabelle Collet, informaticienne, enseignante-chercheuse à l’université de Genève.
Trois exemples de métiers qui ont suivi cette évolution :
– Dans les années 1980-1990, lorsqu’on parlait de sécurité informatique, on retrouvait 20 % de femmes qui travaillait dans ce domaine. En 2020, on parle désormais de cybersécurité, enjeu stratégique, le résultat est que seules 11% de femmes travaillent dans ce domaine.
– En 1990, le métier «d’employé et d’opérateur de l’informatique» était ainsi surtout composé de femmes opératrices de saisie, ensuite ces postes sont devenus des « postes d’opérateurs d’exploitation en informatique », bien plus qualifiés et gagnent en importance, ils sont donc désormais principalement occupés par des hommes.
– Jusqu’en 1960, les « postes de codages » des ordinateurs étaient ainsi presque exclusivement féminins en Grande-Bretagne. En 1965, aux États-Unis, on trouve 30 % de femmes en programmation. En 1982, 35 % des emplois d’informaticiens en France sont occupés par des femmes. Aujourd’hui l’importance du traitement et de l’analyse des données et l’avènement de l’intelligence artificielle font que seulement 12 % de femmes travaillent dans ce secteur en France.
Comment favoriser la mixité dans le numérique ?
La sous-représentation des femmes dans le secteur du numérique représente une régression sociétale porteuse d’inégalités et elle a un coût économique.
Aujourd’hui, le secteur numérique est l’un des moteurs de l’économie, avec des entreprises qui connaissent des croissances importantes et transforment la société. C’est le secteur qui générera le plus de nouveaux emplois dans les années à venir : l’emploi dans le numérique progresse 2,5 fois plus vite que dans les autres secteurs. En exclure les femmes est dommageable, car cela les priverait d’opportunités d’emploi dans un secteur en forte croissance, aux statuts plus stables, aux perspectives de carrières prestigieuses et fortement rémunérées.
De même, d’un point de vue économique, selon la Commission Européenne, si les femmes occupaient autant d’emplois que les hommes dans le numérique, il s’ensuivrait un gain d’environ 9 milliards d’euros par an pour le PIB européen.
Quant à la France, la parité dans le numérique générerait 10% de PIB supplémentaire d’ici à 2025 selon une étude de McKinsey.

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Her Story

Beaucoup de femmes ont été pionnières dans le développement, à l’époque où les métiers les plus prestigieux – et les plus masculins – étaient plutôt orientés vers la construction des ordinateurs. Grace Hopper, créatrice du langage Cobol, un des premiers langages de programmation, Ada Lovelace à l’origine du premier algorithme destiné à être exécuté par une machine, Radia Perlman, surnommée « la mère d’internet » pour ses contributions majeures aux protocoles de réseau…. . Chloé Masse, a compilé ces « oubliées de l’histoire » dans une application baptisée Her story.

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Samia Ghozlane rejoint le Governing Board du WID Forum

La Présidente du réseau Cyberelles, Samia Ghozlane, a rejoint en juin le rejoint le Governing Board du Women in Digital Forum (WID Forum).

« Je suis honorée de rejoindre de rejoindre le WID Forum, déclare Samia Ghozlane, tout au long de ma carrière, je me suis investie dans l’inclusion et la diversité dans le numérique afin qu’à la fois la formation et les opportunités professionnelles puissent être accessibles à toutes et tous quel que soit le parcours antérieur. Le WID Forum offre une opportunité structurée de poursuivre cet engagement en reliant l’expérience terrain aux politiques publiques et stratégiques menées au sein de l’Union Européenne.
Je me réjouis de contribuer à cet effort collectif et de contribuer à façonner un avenir numérique qui reflète toute la diversité de notre société.

Pour en savoir plus le Women in Digital Forum :